Les skippers Macif 4ème et 11ème de La Solitaire du Figaro
Les skippers Macif partaient avec l’envie de montrer de quoi ils étaient capables sur cette Solitaire du Figaro qui aura donné du fil à retordre aux 34 concurrents inscrits au départ !
De belles performances !
Aux termes de ces trois étapes et des plus de 1800 milles nautiques parcourus, Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020) réalise un beau parcours en s’illustrant 4ème au classement général. Loïs Berrehar, pour sa première Solitaire sous les couleurs Macif, a réalisé sa plus belle performance en 4 éditions et termine 11ème au classement général. De beaux résultats qui mettent en avant tout l’engagement et l’accompagnement de la filière Skipper Macif pour ces jeunes navigateurs. À maintenant 3 jours de l’arrivée, l’heure est au bilan.
Les ambitions de départ
Les skippers Macif arrivaient sur cette Solitaire du Figaro, la 3ème pour Erwan et la 4ème pour Loïs, avec des ambitions bien définies. Prêts à en découdre, pour prendre la tête du tableau, forts de leurs podiums et victoire d’avant-saison. Au terme de la course, Erwan Le Draoulec, qui termine à cette occasion son projet d’accompagnement avec le programme Skipper Macif, se sent fier d’avoir honoré ses couleurs jusqu’à sa dernière étape (ou course ?).
"Je suis arrivé au départ de La Solitaire du Figaro plus prêt que jamais, avec des podiums à mon actif sur la saison. La première étape a été difficile, mais mon équipe a su me rebooster et aujourd’hui, j’ai cette 4ème place qui est juste géniale. Je n’ai pas de podium, mais ce n’est pas grave, c’est un très beau finish avec Macif. Je pense qu’ils sont aujourd’hui très fiers du seul bizuth qu’ils ont sélectionné. Ils m’ont emmené très haut, j’ai l’impression d’avoir été à la hauteur de la chance qu’ils m’ont donnée."
Loïs Berrehar, qui faisait sa première Solitaire du Figaro avec son sponsor, se dit lui aussi satisfait de sa Solitaire, malgré la frustration de ne pas avoir atteint ses objectifs de podiums. "Je suis arrivé sur cette Solitaire suffisamment prêt pour atteindre mes objectifs. Ça s’est vu sur l’eau, je pense, même si le résultat ne le reflète pas forcément. Je sais que ce n’est jamais gagné d’avance, je suis un peu déçu du résultat mais je trouve qu’on a fait une super année avec un bon sponsor, un bon projet et une super équipe."
Une solitaire du Figaro fidèle à sa réputation
La Solitaire du Figaro est bien connue pour être une course impitoyable, tant elle peut voir les écarts se creuser et les tendances s’inverser jusqu’au passage de ligne final.
Cette année, les skippers Macif partaient face à 32 concurrents pour 3 étapes qui allaient les emmener en mer Celtique, en Manche et au Golfe de Gascogne.
Erwan Le Draoulec a mal entamé la dite « Course des Légendes » en finissant 23ème de la première étape et en cumulant plus de 2h00 de retard avec le leader provisoire. Avec une deuxième très belle étape et des options prises au bon moment, il remontait à la 6ème place de l’étape et du classement général à Royan. L’objectif de la dernière était donc de se rapprocher du podium au général, et c’est chose faite puisqu’il a été présent tout au long du parcours en montrant une vitesse remarquable sur la remontée à Saint-Nazaire qui a minimisé ses écarts.
Terminant ainsi 4ème du classement général, le skipper Macif 2020 est ravi de ce beau résultat final qui signe la fin de son accompagnement avec la Macif.
"C’était une longue Solitaire, les étapes étaient très dures, avec tellement de départs, redéparts, coups stratégiques, ça ne s’arrêtait jamais. On a rencontré des conditions fortes, elles ne sont pas agréables mais je m’en sors toujours, je suis surement plus à l’aise que certain car j’arrive à garder mon sang-froid et à ne pas stresser. J’ai eu une bonne vitesse tout au long des 3 étapes, je n’ai pas fait que de supers coups stratégiques à part sur la deuxième étape, mais j’ai été régulier. Je pensais faire bien sur la première étape, je me suis appliqué mais j’ai loupé ma dernière nuit, c’était dur. J’avais envie de m’éclater sur la deuxième, je me sentis plus libre et j’ai fait de supers coups. C’est l’étape que j’aurai pu gagner, celle où j’ai le mieux navigué, j’ai été en tête, c’était la meilleure étape en termes de compréhension du moment, j’étais à l’aise. Je n’ai pas gagné mais j’ai compris pourquoi les autres étaient devant et je terminais 6ème avec une belle avance sur le reste de la flotte. Malgré quelques rencontres avec les casiers en début de parcours, je suis toujours reparti, je n’ai jamais rien lâché. Sur la dernière étape, on a eu un joli bord final. On était fatigués en Espagne pour envoyer le spi, mais je me suis dit que c’était mon dernier, j’ai réussi à prendre du plaisir. Je savais que le podium était déjà dessiné et qu’il allait falloir se battre pour la quatrième place. Je n’avais pas de marge. Je n’ai pas eu le temps d’avoir un moment de nostalgie."
Loïs Berrehar a quant à lui fait chemin inverse, avec une belle première étape qu’il termine en 12ème position à moins de 2h00 du leader.
Une deuxième étape, à la rencontre des orages, en 9ème place qui ne lui a malheureusement pas permis de rattraper son retard. Aux avant-postes tout au long de la course, c’est finalement une belle 11ème place qui a récompensé le skipper Macif 2022.
"Le niveau de préparation que j’avais sur cette Solitaire du Figaro et ce que j’exprimais sur l’eau m’ont permis de faire une belle première étape aux avant-postes, à l’instar de la deuxième. Il y a eu un point clé sur le dernier quart du deuxième parcours qui m’a fait perdre 2h30 sur mon paquet, c’est là où la Solitaire du Figaro est impitoyable. La sanction a été très sévère par rapport au risque minime que j’avais pris. J’étais forcément frustré et déçu, et j’ai finalement eu le même sentiment sur la dernière étape puisque je ne suis pas très bien parti. Je suis revenu, au fur et à mesure, dans le match, puis me suis fait repasser devant le soir. Je me suis dit que le sort s’acharnait sur moi, mais la chance, c’est l’attention aux détails, je ne l’ai peut-être pas assez provoquée. Il m’a manqué quelque chose. ll ne me reste plus qu’à analyser cela avant de revenir, et d’enfoncer le clou ! Je pense que mes prétentions sont atteignables même s’il m’est arrivé de baisser les bras. Et puis, je me suis rappelé que, l’année dernière, je suivais La Solitaire depuis mon écran, et j’avais qu’une seule envie, c’était de revenir. J’ai gagné la sélection Macif, tout en sachant que je repartais faire une Solitaire difficile."
Le bilan de la saison
Au-delà de cette Solitaire, les skippers Macif ont réalisé une saison riche et dense et ont coché de belles cases en offrant à la Macif un podium et une victoire en double ainsi que 2 podiums de courses en solitaire.
En guise de clôture de la saison, La Solitaire du Figaro a permis à Erwan le Draoulec et à Loïs Berrehar de porter haut les couleurs de leur sponsor et d’en sortir avec de beaux souvenirs (ou résultats).
Erwan Le Draoulec indique : "Je suis très content de ces trois années. Je ne pense pas être le plus doué de la flotte, et j’ai énormément travaillé pour en arriver là. J’ai tout donné autour de ces courses et j’ai toujours été récompensé. J’ai fait une belle progression, sans rechute depuis mon arrivée. Ma première Solitaire du Figaro était très difficile mentalement, j’avais trop envie de bien faire et j’étais déçu de ce que je rendais. J’ai pris avec philosophie la deuxième en me disant que c’était une super école avec un super sponsor et je me suis éclaté. Au départ de cette Solitaire du Figaro, je disais que je voulais avoir envie de revenir. Je ne sais pas si cela sera possible, mais pourquoi pas dans quelques années. J’ai acquis un super niveau en voile, j’ai maintenant envie de l’exploiter sur d’autres supports".
Loïs Berrehar ajoute : "L’aventure de cette année était incroyable, c’était une de mes meilleures années voile. Même si le résultat n’est pas celui que j’attendais, le bilan est très satisfaisant et je suis très content d’avoir vécu cette année-là. Je referai la même année si c’était à refaire. J’ai été fidèle à ma façon de naviguer et ça marchait, ce n’est d’ailleurs pas ça qui a fait défaut à ma Solitaire. Ce qui est sûr, c’est que je ne reviendrai pas l’année prochaine sans avoir analysé et travaillé pour faire mieux. Le bilan de cette première année avec la Macif est que j’ai fait une belle progression, c’est ma meilleure année en Figaro. Je ressors meilleur marin que l’année dernière ou l’année d’avant. Je m’épanouie énormément sur ce circuit, je me mets la pression tout seul. J’ai une âme de compétiteur qui me donne envie de me défoncer. Même si je suis exigeant et dur avec moi-même, j’ai le recul nécessaire pour dire que j’ai progressé. J’ai coché de nouvelles cases avec notamment un podium et une victoire de course. Malgré quelques erreurs et déconvenues, j’ai une régularité sur l’année qui a mené à ce résultat largement acceptable. Si j’arrive à contrôler mes erreurs et à avoir un jeu plus propre, je ferai de belles choses."
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