Après le Tour de Bretagne, les skippers Macif repassent en mode "Solitaire"

  • Publié le 06/08/2024

Arrivés 3e du Tour de Bretagne, Charlotte Yven et Loïs Berrehar reviennent sur leur dernière épreuve en duo et se projettent déjà vers la Solitaire.

Quel bilan dressez-vous du Tour de Bretagne ?

Loïs Berrehar : Super positif. On poursuit notre quête de podiums et de victoires en Figaro, cette saison. Sur ce Tour de Bretagne, on a bien navigué, on n’a pas fait beaucoup d’erreurs, quelques petites au compteur mais surtout une qui nous a été fatale. C’est un peu la déception de cette course mais c’est comme ça. Au classement général, on signe quand même une belle 3e place. 

Charlotte Yven : Une super course avec des parcours et des conditions variées. Nous avons eu beaucoup d’arrivées dans la pétole et des retournements de situation mais c’était très sympa et nous avons pris beaucoup de plaisir. C’est une régate que j’aime bien et tout était vraiment super chouette.

Il s’agissait d’une nouvelle épreuve en duo... Qu'en retenez-vous ?

Charlotte Yven : Avec Loïs, on a encore formé un très beau duo, on a fait de belles performances et on s’est aussi bien amusés sur l’eau. Un seul petit regret si on peut en avoir un – c’est cette course où nous sommes disqualifiés qui est une bonne leçon à tirer pour la suite : bien travailler les règles de course et apprendre à se défendre devant le jury !

Loïs Berrehar : Sur le Tour de Bretagne, le format se rapproche de celui de la Solitaire donc même si on est en double ça montre que l’on est en forme. Nous sommes un équipage de double mixte qui a très bien marché sur la Transat Paprec et qui marche aussi toutes catégories confondues, c’est vraiment très positif et il faut que l’on en profite car c’est super agréable.

Prêts pour la dernière ligne droite et la Solitaire du Figaro ?

Loïs Berrehar : On va essayer de se reposer et de bien se préparer pour la suite de la saison et pour la Solitaire du Figaro qui est mon objectif de la saison. Depuis la Maître Coq au début de la saison, on n’a pas fait de solitaire. La Solitaire, la Solo Guy Cotten est un moment important pour se remettre dans le bain et jauger la concurrence. Il ne remplacera pas Charlotte à la barre, mais j’ai un bon pilote automatique !

Charlotte Yven : Ça va me faire un peu bizarre de repasser en mode solo, de savoir que sur les deux prochaines courses, on va naviguer l’un contre l’autre. Mais c’est aussi pour ça qu’on fait du Figaro. J’ai appris beaucoup au contact de Loïs en navigant toute l’année avec lui en double. J’ai bien progressé sur pleins d’aspect donc j’ai hâte de retourner naviguer en solo et de voir où j’en suis !

Comment abordez-vous la Solo Guy Cotten ?

Charlotte Yven : Ce sera ma deuxième participation à cette épreuve. Le format est assez similaire à celui de la Solo Maître CoQ, avec un mélange de parcours côtiers et une grande étape offshore. J’aime bien ça. C’est une bonne remise en jambe, qui va me permettre de valider que le bateau est bien prêt, et que les voiles sont belles ! Mon objectif est de m’installer dans les dix premiers aux classements des courses.

Loïs Berrehar : Sur la Solo Guy Cotten on va retrouver tous les pièges qui nous attendent sur les étapes de la Solitaire : des courants, des cailloux, des algues, et une météo imprévisible. C'est une course intense, il faudra faire attention à ne pas laisser trop d’énergie pour aller chercher le meilleur résultat possible. Mais si je peux gagner cette épreuve sans me cramer, je ne me gênerai pas !