Transat Paprec : cap sur le double mixte pour les skippers Macif
Après une première Solo Maître CoQ exigeante, Charlotte Yven et Loïs Berrehar prendront ensemble le départ de la prochaine Transat Paprec, réservée pour la première fois aux duos mixtes.
Les résultats
Une quinzième place au général en raison d’une disqualification qui s’est jouée sur le tapis vert pour Loïs Berrehar, contre une 6e place ex-aequo pour Charlotte Yven qui signe une belle entrée en matière, et il est déjà temps pour les skippers Macif 2022 et 2023 de se projeter sur la suite du programme.
« J’ai fait l’objet d’une réclamation qui n’a pas tourné en ma faveur sur la petite course. Et même sur la grande course, je termine 6e , soit à trois places de ce que je visais. Ce n’était pas ma meilleure prestation en Figaro, mais rien de rédhibitoire. Je préfère regarder devant et me concentrer sur ce qui nous attend et arrive vite. Place au double ! » analyse beau joueur Loïs Berrehar.
De son côté Charlotte Yven a toutes les raisons de se réjouir puisqu’elle termine confortablement installée dans le top 10. « Cela donne confiance, je me sens dans le match pour la suite » confie la dernière lauréate en date de la filière Skipper Macif qui accompagne les meilleurs espoirs du championnat de France Elite Course au Large.
Les secrets du double
Le double, c’est l’autre format majeur sur le circuit. Loïs Berrehar et Charlotte Yven ont tous les deux fait leurs gammes et gravi les échelons du haut niveau en voile légère en faisant équipe avec un binôme : catamaran de sport pour le premier, 420 et 470 pour la seconde. « C’est un format que j’adore, et que je connais bien. J’ai déjà disputé trois transats en double : deux en Figaro et une en IMOCA. Le double permet d’être à 100% des performances du bateau, avec un niveau d’engagement au maximum en permanence », détaille le Skipper Macif 2022.
« Au-delà de l’aspect sportif, de l’humain entre en jeu dans le double. Il faut bien connaître son binôme - ses points forts et ses points faibles -, pour sortir le meilleur de chacun. Tu peux avoir deux personnes très fortes en solitaire qui ne parviennent pas à se comprendre et à fonctionner à deux. C’est là tout l’enjeu. » complète Charlotte Yven.
À l’image de certains de leurs prédécesseurs, les deux skippers Macif ont fait en sorte de bien apprendre à se connaître. Leur secret ? Beaucoup de travail cet hiver, notamment lors des entraînements sur l’eau au Pôle Finistère Course au Large ; et quelques mois en colocation à l’entame d’une saison 2023 qui fait, autour de la Transat Paprec, une place importante à la parité. « Sur ce format, c’est comme pour un couple ; la base, c’est la communication, gage de confiance mutuelle ! On a vraiment travaillé cet aspect-là. Quand Charlotte sera sur le pont je pourrai dormir tranquille » convient Loïs Berrehar.
Complémentaires à terre, colocataires en mer
« Avec Loïs, on ne se connaissait pas vraiment personnellement avant de se retrouver embarqués ensemble dans la filière. Cette colocation nous a permis de voir comment on fonctionne ensemble humainement, et de créer de la cohésion au sein de notre petite équipe », justifie Charlotte Yven. Et pour l’heure, tous les indicateurs sont au vert. Les deux navigateurs font part d’une bonne et solide entente au sein du team. Cette complicité est l'une des clés pour s’inscrire dans une démarche favorable à la performance tout au long d’une compétition océanique qui ne leur laissera aucun répit.
« On est sur la même longueur d'onde. C’est facile d’échanger autour de nos modes de fonctionnement respectifs. Loïs est plus intuitif. Il est dans la projection et l’anticipation. Il fonctionne beaucoup au feeling, alors que je suis plus dans le présent et le concret, plus pragmatique. Sans compter qu’il est plus du soir, alors que je suis plus du matin, ce qui tombe plutôt bien pour se partager les quarts ! » positive Charlotte Yven, qui n’a encore jamais passé plus de 5-6 jours d’affilée en mer.
Bizuth de l’Atlantique, elle peut aussi compter sur l’expérience de son binôme qui affiche déjà sept transats au compteur pour aborder sereinement cette grande première en double. Mais avant le grand rendez-vous de la Transat Paprec, dont le départ sera donné le 30 avril 2023 à Concarneau, Charlotte Yven et Loïs Berrehar vont finir d’affûter leurs armes à la Trinité-Sur-Mer, où se tiendra prochainement le Trophée Laura Verne.
« On va courir sur une boucle de 500 milles environ. Pendant 2/3 jours, ce sera une belle occasion de se mettre en configuration transat, que ce soit au niveau de la préparation du bateau, des voiles ou de notre mode de fonctionnement à bord… », explique Loïs Berrehar. Un ultime galop d’essai imaginé comme un échauffement avant une épreuve qui étrennera bientôt, à l’échelle de l’océan, une belle complicité construite sous le signe de l’échange et du partage en quête de performance.
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