Seniors : conduire en sécurité
Sachez allier expérience et prudence ! Des conseils pour conduire le plus longtemps possible en toute sécurité.
Contrôler ses sens
Si l’âge rime avec expérience et prudence, c’est aussi un moment où se détériorent nos aptitudes sensorielles et motrices. La perception de l’environnement de conduite est moins bonne. Nos réactions face à des situations imprévues et nos prises de décision sont moins alertes.
En voiture, 90 % des informations nécessaires à la conduite proviennent de la vue. Quand celle-ci se dégrade, plusieurs phénomènes se produisent :
- difficultés d’accommodation
- rétrécissement du champ visuel
- hypersensibilité à la lumière
- perception du relief
Ces troubles apparaissent parfois sans que l’on s’en aperçoive immédiatement. Que vous portiez ou non des lunettes, vous devez donc consulter régulièrement un ophtalmologue. Il contrôlera l’évolution de votre vue et apportera les conseils adaptés.
L’ouïe est également sollicitée pendant la conduite. Elle nous signale une panne, nous alerte d’un événement imprévu. Elle se dégrade aussi avec l’âge. Il est donc important de faire vérifier régulièrement l’évolution de vos capacités auditives par un professionnel de santé.
Sachez dire stop à la conduite
Nos aptitudes motrices et sensorielles diminuent avec les années, ce qui impacte la qualité de notre conduite. Réfléchissez à l’arrêt, à terme, de la conduite. Les conseils du médecin sont précieux pour vous aider à prendre cette décision.
Le manque de souplesse au niveau des cervicales peut nuire à votre bonne perception, notamment latérale. Avec l’âge, se retourner ou faire pivoter la tête pour vérifier les angles morts ou effectuer des manœuvres peut devenir difficile.
Pour les préserver, effectuez régulièrement quelques exercices d’assouplissement au niveau des cervicales. Un rétroviseur complémentaire peut être utile.
Vérifier ses médicaments
Les médicaments, même les plus anodins, ont des effets sur la conduite: tendance à l’endormissement, sensation de fatigue, difficulté de coordination des mouvements… Plus de 2 500 médicaments ont des effets secondaires connus.
Vérifiez les emballages. Ils comportent un pictogramme qui informe sur la compatibilité du médicament avec la conduite d’un véhicule. Ce pictogramme est décliné en trois couleurs, variant en fonction du degré de risque. Pour ne pas être surpris par les effets secondaires d’un médicament, ayez le réflexe de le consulter !
Demandez par ailleurs l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien, surtout si vous prenez plusieurs médicaments simultanément.
- Etiquette avec le pictogramme jaune (niveau 1) : Soyez prudent! Ne pas conduire sans avoir lu la notice.
- Etiquette avec le pictogramme orange (niveau 2) : Soyez très prudent! Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé.
- Etiquette avec le pictogramme rouge (niveau 3) : Attention, ne pas conduire. Le médicament est incompatible avec la conduite. Pour la reprise de la conduite, demander l’avis d’un médecin
Faire des pauses
Conduire est une activité intense, qui fatigue vite. Reposez-vous avant de prendre le volant. Sur la route, prévoyez une pause au bout de deux heures de conduite.
Soyez attentif aux signes d’endormissement :
- picotements dans les yeux
- impression d’inconfort
- raidissement de la nuque ou du dos
- bâillements à répétition
- paupières lourdes et regard fixe
- troubles de la mémoire à court terme
- le fait de ne pas se souvenir des derniers kilomètres parcourus
Dès l’apparition d’un seul de ces signes, faites une pause. Arrêtez-vous dans un lieu sûr et faites une sieste de 15 à 20 minutes. Cela vous remettra d’aplomb pour reprendre le volant. Face à la fatigue, ne comptez pas sur le café, seul le sommeil est réparateur.
Suivre les règles
Le Code de la route évolue en permanence. Afin d’éviter de vous trouver dans des situations à risque ou en infraction, mettez régulièrement à jour vos connaissances.
Pour cela, consultez une version récente du Code de la route ou renseignez-vous auprès des maisons de la sécurité routière.
N’oubliez pas les fondamentaux. L’alcool peut vous rendre rapidement inapte à la conduite. Contrairement à ce que l’on entend parfois, les années n’améliorent pas votre résistance à l’alcool. Abstenez-vous de consommer de l’alcool ou limitez-vous. N'oubliez pas que la prise conjointe de médicaments et d'alcool multiplie leurs effets et les risques d'accident !
Les conducteurs ou passagers de plus de 10 ans doivent impérativement être attachés, en prenant garde au bon positionnement de la ceinture :
- la sangle horizontale doit être placée sous le ventre, contre les os du bassin ;
- la sangle oblique doit passer sur l’épaule, et non au ras du cou.
La ceinture doit vous maintenir contre le siège, et donc être parfaitement tendue. N’utilisez pas de pince ou autre dispositif pour la distendre. 1 personne = 1 place = 1 ceinture.
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