Profiter de la mer en sécurité
C’est sur le littoral que se concentre la majorité des pratiques nautiques. Mais la mer est un environnement dangereux.
Cinq règles de base
Portez un gilet de sauvetage en toutes circonstances. Il peut vous sauver la vie.
Consultez la météo et le coefficient des marées avant de commencer votre activité. Informez-vous sur la nature des vagues, des courants et des marées. Les plages que vous fréquentez sont toutes différentes et certaines zones peuvent être dangereuses.
Adaptez l’activité nautique avec votre forme physique. Ne vous surestimez pas.
Protégez-vous contre le soleil et limitez les durées d’exposition.
En cas de problème, contactez les secours :
- Urgences médicales : 15
- Pompiers : 18
- Urgences, numéro européen : 112
- En priorité VHF canal 16 ou VHF ASN Canal 70 pour contacter le coordonnateur des secours en mer (Cross) ou le 196 à partir d'un téléphone portable
Se baigner en sécurité
Privilégiez toujours les plages surveillées, vous bénéficierez de l’aide rapide des secours, des conseils des surveillants de baignade et des panneaux d’information. Pour rappel, 50 % des noyades en mer ont lieu dans une zone non surveillée.
Vérifiez la couleur du drapeau avant de vous baigner. Leur signification :
- vert : baignade autorisée ;
- orange : baignade autorisée avec précaution ;
- rouge : baignade interdite ;
- absence de drapeau : baignade non surveillée.
Vérifiez la météo, les coefficients des marées, le courant ou encore la température. Ils peuvent compliquer la baignade, y compris pour des nageurs expérimentés.
Respectez les zones de baignade, signalées par les petites bouées jaunes.
Avant de plonger, vérifiez que la profondeur d’eau est suffisante. Ne plongez jamais là où c’est interdit.
La dérive due au vent et au courant peut vous déporter vers le large. Renseignez-vous avant d’entrer dans l’eau. Si vous êtes pris par le courant, ne luttez pas contre lui, mais signifiez que vous êtes en danger.
Ne vous baignez pas sitôt après le repas mais n’attendez pas trop longtemps au soleil. Trois heures ne sont pas indispensables !
Pour éviter l’hydrocution, versez de l’eau sur votre nuque et entrez progressivement dans la mer. Les chocs thermiques provoquent des syncopes ou des malaises cardiaques.
Attention aux enfants qui s’égarent sur les plages ! Équipez-les de bracelets d’identification et pensez à donner des repères visuels. Car, pour retrouver leur chemin, les enfants ont toujours tendance à marcher dos au soleil.
Sur la plage, portez des chaussures en plastique pour éviter les piqûres de vives (poisson), les piquants d’oursins ou encore les tessons de bouteille.
Naviguer avec prudence
Les définitions des engins de plage et des véhicules nautiques à moteur sont très précises.
Chaque catégorie d’appareils a des devoirs et des droits en fonction de la taille, la puissance, la surface de voile et de l’encombrement sur l’eau. Pour en savoir plus, demandez conseil aux sauveteurs présents sur la plage.
La vitesse est limitée à 5 nœuds à moins de 300 mètres des côtes, sauf affichage contraire pouvant encore réduire la vitesse.
Vous êtes tenus, au même titre que toutes les autres embarcations, de respecter le balisage.
Si vous souhaitez entrer dans un port, respectez le balisage de cet espace : les marques bâbord (rouges) sont à gauche et les marques tribord (vertes) sont à droite. En sortant du port, les marques rouges sont donc sur la droite et les vertes à gauche.
Se former au secourisme
Noyades, malaises, entorses, fractures : les risques sont variés. Si vous êtes témoin d’un accident, prévenez les secours le plus rapidement possible.
Pratiquez les gestes de premier secours en attendant l’arrivée des secours. La formation PSC1 (Prévention et Secours Civique de niveau 1) permet de les apprendre.
Accessible à partir de 10 ans, sans connaissance particulière, la formation PSC1 dure une dizaine d’heures.
Elle se compose de huit modules :
- la protection : comment réagir en cas d’urgence pour protéger la victime, l’entourage et vous-même ;
- l’alerte : quels services d’urgence prévenir et quelles informations leur transmettre pour garantir une action rapide et efficace ;
- la victime s’étouffe : comment agir pour libérer les voies aériennes ;
- la victime saigne abondamment : comment arrêter l’hémorragie ;
- la victime est inconsciente : comment libérer les voies aériennes et placer la victime en position latérale de sécurité ;
- la victime ne respire pas : comment effectuer une réanimation cardio-pulmonaire (massage cardiaque et bouche-à-bouche) ;
- la victime se plaint d’un malaise : dans quelle position la mettre au repos et quelles questions lui poser ;
- la victime se plaint après un traumatisme : comment éviter l’aggravation d’une plaie, d’une brûlure, d’une douleur des os ou des articulations.
Des associations agréées proposent la formation au diplôme PSC1. Il existe un annuaire pour se former près de chez vous.
Sources : fiche pratique réalisée en partenariat avec la Commission de la sécurité des consommateurs et l’Institut national de la consommation.
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