Protection du piéton
Rien de plus naturel que la marche à pied. Mode de déplacement écologique et efficace sur les petits trajets du quotidien, marcher est aussi une bonne occasion de pratiquer une activité physique régulière.
Marcher en toute sécurité
Être piéton en ville ou en campagne n’est pourtant pas sans risque et les conséquences des accidents s’avèrent souvent beaucoup plus graves que pour les autres usagers de la route.
Afin de limiter les risques, prudence, courtoisie et respect du Code de la Route sont à privilégier pour partager la route avec le maximum de sécurité.
Se mettre à la place de l’autre, un état d’esprit avant tout
- « Voir et être vu » : c’est regarder loin et large mais c’est aussi penser à sa place sur la chaussée. Les risques surviennent lorsque l’on se trouve masqué par des objets ou des véhicules.
- Portez des vêtements clairs et/ou rétro-réfléchissants afin d’être bien visible pour les autres usagers, surtout lorsque la luminosité est faible (temps pluvieux, nuit).
- Anticipez les sorties de garages, de parking, pistes cyclables, … car dans certains cas les conducteurs sont tenus de s’avancer pour bien voir.
- Assurez-vous toujours que vous avez bien été perçu par les autres usagers, même si vous êtes prioritaire. Des piétons sont renversés chaque année alors qu’ils étaient engagés sur des passages pour piétons. Cherchez le regard des conducteurs ou la direction des roues est un indice utile pour s’assurer que l’on est bien pris en compte par l’autre usager.
Respecter le Code de la Route pour renforcer la sécurité de tous
Bien qu’être piéton ne nécessite pas de permis, vous êtes tenu à différentes obligations du Code de la Route, qui permettent de diminuer les risques. Quelques petits rappels :
- En ville, marchez toujours sur les trottoirs ou accotements dédiés aux piétons. C’est seulement en cas d’absence de trottoir ou s’il est obstrué que vous êtes autorisé à marcher au bord de la chaussée.
- Traversez les voies en utilisant obligatoirement les passages pour piétons sauf s’il n’en existe pas à moins de 50 m. Assurez-vous que vous pouvez le faire sans risque (en fonction de la visibilité, de la distance et de la vitesse des véhicules).
- S’il n’y a pas de passages piétons, il convient de traverser (quand il est possible de le faire) en perpendiculaire de la chaussée pour être le plus visible possible.
- Lorsque la traversée est réglée par des feux, attendez bien le feu vert pour les piétons avant de vous engager et vérifiez toujours que la voie est libre.
- Hors agglomération, marchez à gauche sur la chaussée afin de voir arriver les voitures en face et également d’être vu de leurs conducteurs.
- Respectez le Code de la route de manière générale pour ne pas surprendre les autres usagers.
Prudence et courtoisie pour plus de civisme
- Privilégiez la prudence et ne forcez pas le passage si vous avez le moindre doute sur votre sécurité.
- N’hésitez pas à communiquer avec les autres usagers par des attitudes positives (sourire, gestes pour manifester une intention de traverser, remercier, etc..) qui permettent d’encourager les bons comportements.
- Limitez les sources de distraction (conversations téléphoniques ou avec un tiers, musique, messages, … ) lorsque vous marchez et surtout en traversant une intersection.
- Donnez l’exemple en adoptant un comportement prudent et courtois qui influence positivement les personnes qui vous entourent, notamment les plus jeunes qui apprennent à partager la route dès le plus jeune âge.
Les enfants particulièrement vulnérables en tant que piétons
L’enfant ne réagit pas comme un adulte et sa petite taille et son comportement parfois imprévisible l’exposent plus fortement à des risques sur la route. Son champ visuel encore réduit, sa difficulté à identifier les dangers de la route et à apprécier les distances et les vitesses ne lui permettent pas de marcher seul trop tôt.
Il est également possible que la sortie de confinement puisse avoir un effet sur son impulsivité naturelle. Le trajet de l’école, la joie de retrouver des camarades peuvent être des émotions difficiles à contrôler en tant qu’enfant.
Quelques conseils MACIF :
- Avant 8 ans, accompagnez votre enfant sur tous les trajets et tenez-lui la main. Laissez-le marcher du côté des habitations pour plus de sécurité.
- Habituez-le à sortir de la voiture côté trottoir et non côté de la circulation.
- Observez avec lui les trajets effectués au quotidien et éduquez-le à la sécurité routière au plus tôt. Dès 3 ans, l’enfant est capable de comprendre les règles simples à observer pour sa sécurité (emprunter les passages pour piétons, respecter les feux, observer les véhicules en mouvement, éviter de courir, etc.).
- Accompagnez-le vers une autonomie progressive (vers 8/10 ans en fonction de l’enfant) en lui demandant de commenter certaines situations, les risques qu’il perçoit. Petit-à-petit, ce sera lui qui pourra ensuite vous accompagner sur le chemin de l’école par exemple…
- Ajoutez des éléments pour le rendre plus visible tels que des bandes réfléchissantes (sur son cartable ou ses vêtements).
- Pensez aussi à équiper votre enfant si il utilise des rollers ou une trottinette (casque, genouillère, coudières, gants, protège-poignets et gilet retro-réfléchissants).
- Montrez bien entendu l’exemple, le premier référent en matière de sécurité routière c’est vous en tant que parent.
Vous n'êtes pas piéton mais automobiliste ? Pensez à vous équiper d'une assurance auto avec notre contrat Macif auto.
Nos offres
complémentaires
Sur le même sujet
Les vélos et engins de déplacement personnel motorisé (EDPM)
Auto moto - Prévention auto
Protection du piéton
Auto moto - Prévention auto
Qu'est-ce qu'un jeune conducteur ?
Auto moto