FAIRE SON DEUIL

Après avoir effectué les premières démarches décès et organisé les obsèques, vient le temps du deuil et des questions. Comment traverser le deuil et quelles sont les étapes ? Existe-t-il des solutions qui apportent une aide en cas de décès ? Quelle que soit votre situation, la Macif vous accompagne dans votre chemin du deuil à travers des conseils et le dispositif Macif Solidarité Coups Durs pour un soutien moral et organisationnel.

ÊTRE ACCOMPAGNÉ DURANT UN DEUIL

Connaître les étapes du deuil, les associations spécialisées ou faire appel à un psychologue permettent de mieux appréhender cette épreuve.

Quelles sont les étapes du deuil ?

La perte d’un être cher est l’une des expériences les plus douloureuses et difficiles à dépasser qui soit. Les réactions face à ce type d’évènement diffèrent selon chacun.

Les différentes étapes de reconstruction

Faire son deuil et accepter la mort d’un parent, d’un conjoint ou d’un proche

Le deuil, ou cheminement psychologique de chaque personne après la perte de l’être cher, est un processus lent et singulier. Chacun le traverse à son rythme.

Quelques conseils pour traverser cette épreuve

Quelles associations dans l’accompagnement du deuil ?

Au-delà des aides financières possibles suite à un décès et de l’anticipation de son vivant qu’a pu faire le défunt, lorsque l’on traverse une épreuve telle que le décès d’un parent, d’un conjoint, d’un proche, mieux vaut être entouré. Il existe un certain nombre d’associations qui peuvent vous soutenir. 

  • L’association Dialogues et Solidarité propose d’intégrer des communautés d’échange, en France Métropolitaine, pour s’extérioriser et parler de son deuil. Elle participe également à l’organisation de conférences pour sensibiliser aux risques d’isolement consécutifs au décès du proche. Vous pouvez contacter Dialogues et Solidarité au 0 800 49 46 27 (numéro vert, service et appel gratuits).
  • La FAVEC, la Fédération des associations de conjoints survivants et parents d'orphelins, a pour spécificité de faire le relais entre le conjoint survivant et les divers services qui peuvent l'aider (CRAM, CAF, notaires....). Elle regroupe 86 associations départementales et dispose de nombreuses antennes et permanences locales sur le territoire. Elle propose un service d'écoute 7j/7 de 11h à 23h, au 01 42 85 18 30 (coût selon opérateur).
  • Le Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie créé en 2016 auprès du ministre chargé de la santé, a vocation notamment à favoriser l'accès aux droits et à participer à l'amélioration de la fin de vie en France. Une plateforme d'écoute gratuite permet d'échanger, de s'informer et d'être accompagné sur le sujet. Renseignez vous sur le site parlons fin de vie.fr ou contactez le 01 53 72 33 04 (coût selon opérateur).


Combien de temps dure un deuil ?

Il n’existe pas de durée prédéfinie : il faut prendre le temps du deuil et vivre cette étape où l’on doit accepter le départ de l’être aimé. 

Être entouré par la famille, les proches ou des associations va permettre au fil des jours ou des mois (chacun vit son deuil à son rythme) de cheminer vers ce moment où on lâche prise. 

L’acceptation de la perte de l’être cher, permettra de réorganiser sa vie tout en gardant des souvenirs agréables du passé.
 

SOUTENIR SES ENFANTS DANS LE DEUIL

Parler de la mort à un enfant n’est pas chose aisée. Pourtant, cette étape permettra à l’enfant de mieux vivre son deuil. Des aides et des solutions existent pour vous aider dans vos démarches.

Le soutien aux jeunes enfants et aux adolescents

Le deuil vécu par les enfants est très différent de celui des adultes. Selon leur âge, le concept même n’est pas acquis et ils n’ont donc pas accès à la compréhension de l’événement. Néanmoins, dès le plus jeune âge, y compris chez le nourrisson, l’évènement est ressenti. C’est pendant l’enfance que nous posons les jalons de la croissance et du développement.

Le deuil vient perturber les tâches développementales de l’enfant et la vie familiale sous tous ses aspects. Les enfants ont donc besoin qu’on les aide et les encourage à comprendre le deuil et à exprimer leurs émotions afin qu’ils puissent s’en remettre.
En entourant la mort de silence ou de mystère, même s’il s’agit d’une volonté de protection des enfants, on les prive en réalité d’une occasion importante de vivre et de partager leur deuil et on peut générer des problématiques à venir. Pour bien vivre un deuil, il est donc essentiel de communiquer et de s’exprimer.

Faites vous aider par des professionnels ou par les associations pour accompagner au mieux les enfants.

Accompagner ses enfants dans le deuil

Les conseils de Hélène Romano, psychologue spécialiste du deuil vous aideront à trouver les mots pour annoncer le décès d’un proche à vos enfants.

Lire l'article

Macif Solidarité Coups Durs

Pour faire face aux aléas de la vie, la Macif propose un service inédit et gratuit pour ses sociétaires et adhérents. 

Un conseiller téléphonique vous accompagne dans cette épreuve pour bénéficier de solutions concrètes au 09 69 32 84 19 (n° Cristal, appel non surtaxé).

L'ACCOMPAGNEMENT MACIF C'EST AUSSI :

COMMENT SAVOIR SI L'ON A FAIT SON DEUIL SUITE
À LA PERTE D'UN PROCHE ?

Faire face à la perte d’un parent, d’un conjoint, d’un enfant est l’épreuve la plus difficile qu’il soit. On a beau savoir qu’il existe des étapes à traverser, il n’en reste pas moins que chacun vit le deuil à sa façon et dans la durée nécessaire. 

Après le déni, la tristesse, la colère et bien d’autres sentiments plus intenses les uns que les autres, vient le temps de l’acceptation. Accepter le décès d’un être cher, ne veut pas dire oublier, bien au contraire. La sensation du manque sera peut-être toujours là, mais ce sentiment ne vous empêche plus d’avancer. 

La fin du deuil est l’étape qui s’enclenche après l’acceptation de la situation. On parle alors de reconstruction : penser au défunt apporte des souvenirs agréables, la souffrance est de moins en moins douloureuse. Les souvenirs du passé et l’impossibilité d’un avenir avec le défunt se ressentent avec moins de tristesse.
Un sentiment d’apaisement prend finalement place. Il devient alors possible d’imaginer la vie future sans l’être aimé et d’accepter de ressentir de la joie malgré l’absence. 

Un instant SVP...