Retraité : revoir sa protection en matière d’assurance
Pour profiter sereinement des années qui vous attendent, nous vous recommandons de faire le point sur votre protection en matière d’assurance santé et de prévoyance.
La couverture santé : faire le point
L’assurance santé pour un futur retraité, ça se passe comment ? Deux solutions s’offrent à vous.
1. Conserver votre mutuelle d’entreprise
Avec la loi Evin (article 4 de la loi n° 89-1009 du 31 décembre 1989), c’est possible. En effet, un retraité peut conserver les garanties collectives négociées par son ancien employeur.
Toutefois il est seul à pouvoir en bénéficier (les membres de sa famille ne seront plus couverts et devront souscrire leur propre contrat) et surtout la cotisation sera nettement plus élevée, puisque l’employeur ne participera pas à la même hauteur aux frais de la complémentaire.
2. Souscrire un nouveau contrat santé individuel
Conserver sa mutuelle d’entreprise en étant retraité est possible mais pas toujours judicieux. Que ce soit au moment de votre passage à la retraite ou lorsque vous êtes déjà à la retraite, le mieux est de comparer car il est possible de changer à tout moment. Soyez vigilant au détail de chaque offre : quel remboursement pour les équipements (optique, dentaire, audio) ; quel remboursement pour les hospitalisations et les médecines douces ; quels services d’assistance sont proposés, etc. Pour en savoir plus, consultez notre article sur comment choisir sa mutuelle sénior.
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L'assurance dépendance : pour anticiper une perte d'autonomie
La perte d’autonomie empêche de réaliser seul certains actes de la vie quotidienne. Cette situation impacte toute la famille et entraîne souvent des frais importants : aide à domicile, aménagement du domicile, etc.
En souscrivant une assurance dépendance et autonomie, vous vous assurez d’obtenir une rente si vous vous retrouvez en situation de dépendance.
Certains contrats prévoient même le versement d’un capital pour aménager son domicile, ou encore des accompagnements pour les aidants familiaux : aide aux démarches administratives, soutien psychologique, etc.
Bon à savoir : plus le contrat est souscrit tôt, plus les cotisations seront faibles. Sachez que certains assureurs prévoient un âge limite de souscription, généralement entre 70 et 75 ans. Soyez aussi vigilant sur les délais de carence, qui peuvent être de quelques mois ou années.
Découvrez tous nos conseils pour connaître le tarif d’une assurance dépendance.
Dépendance : quelles aides sont disponibles ?
Les personnes âgées en perte d'autonomie peuvent souvent bénéficier d’aides financières, qu’il s’agisse d’aides publiques ou d’aides allouées par les Caisses de retraite.
L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est versée aux personnes de 60 ans et plus, résidant en France et relevant des GIR 1 à 4.
Deux types d’APA existent, selon que la personne est à domicile ou en établissement spécialisé. Le montant de cette allocation, versée par le département, dépend du niveau de ressources du bénéficiaire.
L'APA à domicile
L'APA à domicile bénéficie aux personnes âgées qui vivent chez elles ou chez un accueillant familial. L'aide peut prendre plusieurs formes : aide ménagère, équipements (rampes, téléassistance…), repas à domicile…).
Pour déterminer le type d'aide, une visite d'évaluation est organisée au domicile de la personne, qui recevra ensuite une proposition de plan d'aide, en fonction des besoins détectés.
En fonction de vos revenus mensuels, tout ou partie du plan d’aide sera pris en charge par l’APA. Le montant total de l'aide est par ailleurs plafonné différemment en fonction du degré de dépendance.
L'APA en établissement
Si la personne âgée est hébergée en EHPAD (Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou en USLD (Unités de soins de longue durée), l'APA peut prendre en charge une partie du coût, en fonction du revenu et du degré de dépendance. Si l'établissement reçoit une dotation globale de l'APA, aucune démarche n'est à faire. Dans le cas contraire, la personne doit demander l'APA au conseil départemental. Dans les 2 cas, le montant est versé directement à l'établissement, et déduit de la facture.
À quelles conditions peut-on toucher l’APA ?
L'APA est versée par le département aux personnes âgées en situation de dépendance. Elle est attribuée sans condition de ressources, mais son montant dépend néanmoins du niveau de revenus.
Pour en bénéficier, il faut :
- avoir au moins 60 ans ;
- résider en France ;
- être en perte d'autonomie.
La perte d'autonomie est évaluée sur une échelle dite « GIR » (Groupe iso ressources), de 1 à 4 (1 correspondant au degré maximal de dépendance. Les degrés GIR 5 et 6 existent mais ne donnent pas droit à l'APA). C'est l'équipe médico-sociale du département (ou de l'établissement pour personnes âgées où réside le bénéficiaire) qui détermine le degré de perte d'autonomie, en fonction d'une grille préétablie.
De nombreuses aides sont proposées par les caisses de retraite, qui disposent de fonds sociaux permettant de financer des actions envers leurs adhérents et retraités les plus défavorisés.
Pour les retraités, ces aides peuvent notamment permettre d’aménager le cadre de vie, de bénéficier d’un soutien au quotidien ou encore de rompre l’isolement.
Les caisses de retraite peuvent également accorder des prêts, aider la personne âgée à rechercher un établissement adapté lorsque c'est nécessaire et même financer son déménagement pour changer de logement.
Pour obtenir le détail de ces aides, adressez-vous à votre caisse de retraite.
L’assurance des accidents de la vie privée : être protégé dans la vie quotidienne
Les accidents à la maison sont souvent plus fréquents chez les seniors. Une assurance des accidents de la vie privée vise à vous soutenir financièrement, vous ou votre famille, si l’accident provoque une invalidité, une dépendance totale, voire un décès.
Certains contrats prévoient aussi des services qui peuvent être particulièrement utiles en cas d’accident : aide-ménagère, livraison de médicaments, déplacement d’un proche, etc.
Attention, là encore, mieux vaut anticiper et souscrire tôt : certains organismes fixent un âge limite de souscription.
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L’assurance-vie : une épargne en cas de besoin
Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez souscrire une assurance-vie lorsque vous préparez votre passage à la retraite. En ouvrant une assurance-vie à 60 ans, vous savez que vous pourrez profiter de ses avantages fiscaux avant vos 70 ans.
Ce type de placement peut vous permettre de financer un projet au cours de votre retraite (aménagement de maison, par exemple), ou de compléter vos revenus par des retraits partiels. Si vous touchez une prime de départ à la retraite, que vous souhaitez faire fructifier, l’assurance-vie peut être une solution.
L’assurance-vie est également un excellent outil de transmission en cas de décès. Attention toutefois, pour les sommes versées après 70 ans, la fiscalité est moins avantageuse. Le principe d’un abattement pour les bénéficiaires du contrat est maintenu, mais il est fixé à 30 500 €*. Si le capital transmis est supérieur à cette somme, il intégrera la succession de l’assuré.
Bon à savoir : Certains assureurs peuvent en limiter la souscription au-delà d’un certain âge.
*L’abattement s’élève à 152 500 € pour les sommes versées avant 70 ans.
La Macif vous accompagne lors de votre départ à la retraite
Les garanties sont accordées dans les conditions et limites fixées au contrat souscrit.
Mentions légales
Le contrat Macif Mutuelle Santé et les solutions individuelles de prévoyance distribués par la Macif (sauf Garantie Accident), sont assurés par Apivia Macif Mutuelle, mutuelle régie par le Livre II du code de la mutualité et adhérente à la Mutualité Française. SIREN 779 558 501. Siège social : 17-21 place Etienne Pernet - 75015 PARIS cedex 15.