Préparer sa retraite
à 50 ans
A 50 ans et plus, il est utile de vérifier quelques points-clés sur le plan financier, administratif et personnel. La Macif vous donne des conseils concrets pour optimiser votre future retraite et penser à la fin de votre carrière professionnelle.
Se constituer une épargne retraite
La première chose à faire (si ce n’est déjà fait !) est de placer vos économies sur des produits d’épargne adaptés à la préparation de la retraite, au premier rang desquels le Plan d’Epargne Retraite (PER).
En effet, le PER présente deux avantages notables :
- Les sommes qui sont placées sur un PER font, par défaut, l’objet d’une gestion pilotée. L’argent est investi sur les marchés financiers et fructifie sans que vous n’ayez à intervenir. Grâce à cette stratégie d’investissement automatique, vos fonds sont progressivement placés sur des supports moins risqués, afin d’être sécurisés à l’approche de la retraite.
- Le PER offre un cadre fiscal avantageux. Toutes les sommes versées sur votre PER sont déductibles de votre revenu imposable (1). Vous bénéficiez de l’économie d’impôts dès l’année suivante. En savoir plus sur la fiscalité du PER
- Rente ou capital : la liberté de décider ! Au moment de votre départ à la retraite, vous disposez de votre épargne sous forme de rente, de capital ou en combinant les deux à votre convenance.
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d’épargne
Estimer ses besoins financiers en tant que futur retraité
Il convient aussi d’évaluer vos besoins financiers au moment de la retraite et de voir s’ils seront couverts par vos ressources (dont votre pension de retraite projetée).
Pour ce faire, réalisez en quelques clics une estimation de votre future pension avec notre simulateur retraite.
Faire le point sur ses droits à la retraite
La troisième action à mener pour préparer sa retraite après 50 ans consiste à faire le point sur ses droits à la retraite en lisant attentivement son Relevé de situation individuelle (RIS).
Ce document vous est normalement envoyé tous les 5 ans, à partir de 35 ans. Il est également possible de le récupérer en ligne depuis son espace personnel sur le site de l'assurance retraite. Le RIS récapitule l'ensemble des droits acquis, tous régimes confondus.
Attention, car il contient parfois des erreurs. Il est donc primordial de vérifier chaque ligne et de s’assurer qu’il retrace bien votre parcours (premier job, maternité, service militaire, …). Si des informations sont erronées ou manquantes, il faut avertir votre caisse par courrier et fournir les justificatifs. Elle procédera alors à une réévaluation et corrigera votre RIS.
À 55 ans, vous recevrez également votre Estimation indicative globale (EIG). Elle contient les mêmes informations que le RIS, avec une estimation du montant de votre future retraite (de base et complémentaire). Là encore, mieux vaut vérifier que les informations sont correctes.
Françoise, 56 ans, est sereine pour sa retraite
Découvrez toutes les informations importantes pour anticiper sur le plan financier et personnel dans notre guide complet.
Consulter le guideInvestir dans l’immobilier
À l’approche de la retraite, il peut être tentant d’investir dans l’immobilier locatif dans le but de compléter sa pension. Cette option peut être envisagée à condition de maintenir un bon équilibre entre l’immobilier et le financier.
Si vous devenez propriétaire d’un bien en location, pensez à bien vous renseigner sur l’assurance loyers impayés. Elle vous protègera en cas de problèmes de paiement de la part du locataire.
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immobilier
Anticiper sa protection
Avec l’avancée dans l’âge, c’est aussi le bon moment pour anticiper les aléas de la vie, et en particulier la perte d’autonomie. La prévoyance est un sujet délicat mais essentiel pour vous assurer de disposer de bonnes conditions financières afin de faire face à une situation de perte d’autonomie, voire de dépendance.
Commencer à réfléchir à
sa fin de carrière
Partir à la retraite le plus tôt possible ou au contraire continuer à travailler, lever le pied au travail et ralentir progressivement, commencer de nouvelles activités porteuses de sens… Plusieurs pistes sont envisageables pour aménager sa fin de carrière.
La retraite progressive permet de réduire son activité en bénéficiant d’une partie de sa pension de retraite, avant l’âge légal de départ à la retraite.
Vous êtes en droit de demander à bénéficier du dispositif de retraite progressive sous trois conditions :
- vous devez avoir atteint l’âge de 60 ans ;
- vous devez justifier de 150 trimestres, tous régimes de retraite obligatoires confondus ;
- vous devez exercer une ou plusieurs activités salariées dont la durée totale de travail est comprise entre 40 % et 80 % de la durée de travail à temps complet.
La retraite progressive vous permet alors de continuer à cotiser et d’acquérir des droits à la retraite. Vous percevez une fraction d’une retraite provisoire calculée selon les mêmes critères qu’une retraite définitive. Son montant vient compléter à 100 % la rémunération qui vous était versée en travaillant à temps plein.
Tant que vous remplissez les conditions requises, vous pouvez prétendre à la retraite progressive, à condition de justifier chaque année de la durée de travail que vous effectuez à temps partiel, en renvoyant le questionnaire transmis par votre caisse de retraite.
Le jour où vous décidez de prendre votre retraite définitive, son montant est recalculé en tenant compte des droits supplémentaires que vous avez acquis pendant votre retraite progressive.
Le tutorat pour faire bénéficier un jeune de son expérience
Quoi de plus gratifiant que de transmettre à un jeune son expérience et son amour du métier ? Le rôle de tuteur consiste à accompagner un alternant ou un apprenti durant sa formation et à l’aider à acquérir de nouvelles compétences. L’occasion pour le salarié expérimenté de renouveler ses missions et aussi de créer du lien avec les nouvelles générations.
Le mentorat pour partager son expertise
Le mentor va transmettre ses connaissances et son expertise à son mentoré. Il n’y a pas d’âge pour être mentor mais les seniors sont particulièrement appréciés pour intégrer les nouveaux employés ou encore transmettre des compétences à des personnes en reconversion.
Cette mission repose sur une relation de confiance entre les deux personnes. Une expérience propice aux échanges, réflexions et au partage de compétences.
Si vous êtes en fin de carrière et que vous désirez mettre vos connaissances, votre savoir-faire et votre expérience professionnelle au service des autres, vous avez la possibilité de vous tourner vers le mécénat de compétences.
Ce dispositif vous offre l’occasion de réaliser un véritable travail associatif, ce qui peut vous ouvrir des perspectives intéressantes au moment où vous prendrez votre retraite. En effet, sur le plan psychologique, le mécénat de compétences participe à favoriser la transition entre une carrière professionnelle bien remplie et les premiers temps d’une retraite, certes attendue, mais qui est parfois difficile à aborder sereinement.
Pour un employeur, il s’agit de mettre des collaborateurs à la disposition d’un organisme d’intérêt général, pendant leur temps de travail.
Parmi les organismes pouvant bénéficier du mécénat de compétences, on peut citer :
- les associations et les fondations reconnues d’utilité publique ;
- les fondations d’entreprise ;
- les établissements d’enseignement supérieur ou d’enseignement artistique publics ou privés, à but non lucratif.
Le mécénat de compétences est ouvert à tous les types d’entreprises, mais il doit remplir les trois critères suivants :
- un engagement personnel du salarié ;
- une réponse à un besoin de l’organisme qui est parfaitement déterminé ;
- l’accord de l’entreprise.
Les missions peuvent être de courte ou de longue durée, allant de quelques heures par semaine jusqu’à un temps plein dans la limite de 3 ans. Elles n’exercent aucune influence sur votre salaire ou votre future pension de retraite, car vous continuez à être rémunéré par votre entreprise et à profiter de tous vos avantages (congés payés, 13e mois…).
En échange de ce don en nature, l’entreprise bénéficie d’un gain fiscal important, puisqu’il lui ouvre le droit à une réduction d’impôts correspondant à 60 % du montant du salaire du salarié pendant les heures où il est mis à la disposition de l’organisme, et cela sans montant minimum de don.
Le départ anticipé à la retraite est le fait de bénéficier de sa pension de retraite à taux plein avant l’âge légal, qui varie de 62 à 64 ans selon votre année de naissance. Ce départ anticipé est sans décote.
Handicap, invalidité, carrière pénible, carrière longue… Il existe plusieurs dispositifs de départ anticipé.
Quel que soit le dispositif de départ à la retraite anticipée qui vous concerne, commencez les démarches 4 à 6 mois avant la date souhaitée de votre départ. Les différentes caisses de retraite ont en effet besoin de temps pour vérifier l'ensemble de votre carrière et vos justificatifs.
Bon à savoir : Si vous prenez votre retraite anticipée, vous ne pouvez bénéficier d’une retraite progressive, car l'ensemble de votre pension de retraite est liquidée. Il vous reste une possibilité si vous souhaitez reprendre une activité après une retraite anticipée : le cumul emploi-retraite. Sous certaines conditions, le cumul emploi-retraite peut vous donner de nouveaux droits à la retraite.
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