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Questions pratiques

Portrait d’une jeune femme entrain d’étudier

Comment préparer financièrement les études de vos enfants ?

De plus en plus longues et de plus en plus onéreuses, à plus forte raison avec l’augmentation du coût de la vie, les études de vos enfants peuvent devenir un vrai casse-tête à financer. Anticiper ce moment est la première chose à faire, découvrons ensemble les étapes suivantes…

Publié le 20 novembre 2023

 

Nous voulons tous ce qu’il y a de mieux pour nos enfants, et cela passe souvent par leur donner la possibilité de mener les meilleures études possibles. Seulement voilà, les études supérieures ont un coût, et celui-ci est de plus en plus élevé. En 2022, selon la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes), les frais mensuels ont augmenté de près de 2 % par rapport à 2021 pour atteindre un coût moyen par étudiant de 1 219 euros*. Principal poste de dépense avec 57 %, le logement est suivi par l’alimentation, les transports, les frais de scolarité (qui peuvent se révéler élevés pour les écoles de commerce et les écoles d’ingénieurs), sans oublier la téléphonie et internet. Et pour peu que d’autres coûts viennent s’ajouter, comme un semestre à l’étranger ou une année de césure, l’addition peut vite grimper. Certes, des aides gouvernementales existent : sur le site 1 jeune, 1 solution, un simulateur d’aides au financement (sur le logement, la culture, la santé…) est disponible.

* Indicateur du coût de la rentrée étudiante 2022 - Source : FAGE

 

Il y a de fausses bonnes idées…

Les étudiants peuvent également souscrire un prêt ou prendre un emploi à temps partiel, le fameux “job étudiant”. Mais l’un comme l’autre présentent des inconvénients : un crédit à rembourser risque de grever le futur budget du jeune adulte, tandis que conjuguer études et travail peut s’avérer peu propice à la réussite de son cursus. La vraie solution pour faire face à tous ces frais se résume en un mot : anticiper ! Et qui dit anticiper dit épargner. Mais quels sont les produits d’épargne les plus appropriés pour financer ces si chères études ?
La coutume veut souvent que parents ou grands-parents ouvrent un livret A à leurs enfants et petits-enfants dès leur plus jeune âge, et l’alimentent à diverses occasions. Cependant, avec un taux de rémunération fluctuant et peu compétitif sur le long-terme - car calculé en fonction de l’inflation, cette solution ne permet pas forcément de constituer un capital suffisant pour financer de futures études. Sans compter qu’en cas de longues études, le plafond du livret A ou du livret de développement durable et solidaire peut s’avérer insuffisant.

 

…et il y a l’assurance-vie

Le recours à des produits d’épargne présentant un rendement potentiellement plus intéressant, comme l’assurance-vie, s’impose. Et c’est d’autant plus vrai si on a anticipé ce moment, plus tôt vous aurez souscrit un contrat d’assurance-vie pour financer les futures études de vos enfants, mieux ce sera !
En effet, plus la durée d’épargne est longue, plus il est possible de diversifier son contrat et d’investir en actions à travers des unités de compte (UC), ce qui permet d’augmenter le rendement potentiel. Parlez-en à votre conseiller afin de déterminer la juste répartition entre le fonds en euros, sécurisant votre capital, et les UC en fonction de l’horizon d’investissement. Par exemple, en ouvrant un contrat à votre enfant à sa naissance ou dans ses premières années, vous aurez plus de temps devant vous que si vous le faites à quelques années du début de ses études. Vous pourrez alors vous permettre de prendre davantage de risques avec une part plus importante d’UC, et espérer ainsi un meilleur rendement. Soyez vigilant aux frais associés à ce contrat car ils peuvent, dans ce placement à long terme, en rogner la performance.

 

Des précautions à prendre

Ouvrir un contrat d’assurance-vie, d’accord, mais au nom de qui ? Au vôtre ou à celui de votre enfant ? Dans le premier cas, vous gardez la main sur cette épargne, et pouvez vous ménager la possibilité d’en disposer d’une partie si cela est malheureusement rendu nécessaire par des aléas de la vie. Cela peut également vous tranquilliser en évacuant la possibilité que votre enfant, à ses 18 ans, n’utilise ce capital pour autre chose que le financement de ses études. En ouvrant une assurance-vie au nom de votre enfant, il est néanmoins possible de parer à cette déplaisante éventualité en y incluant une clause d’inaliénabilité. Elle précisera par exemple qu’il ne pourra débloquer cette épargne que pour financer ses études.

Sur les supports en unités de compte, il existe un risque de perte en capital supporté par l’épargnant. La valeur des unités de compte n’est pas garantie. Elle est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.