Questions pratiques
Dois-je informer les bénéficiaires de mon contrat d’assurance-vie ?
En tant que détenteur d’un contrat d’assurance-vie, vous désignez les bénéficiaires qui percevront votre capital en cas de décès. Mais est-ce une bonne idée de les en informer ? On vous explique tout !
Publié le 28 novembre 2022
Informer vos bénéficiaires de l’existence de votre contrat d’épargne assurance-vie, c’est possible et même souvent souhaitable. Les raisons sont diverses, tant du point de vue du souscripteur que du bénéficiaire. Prenez cependant garde au cas particulier de l’acceptation du bénéficiaire.
La dimension affective
La dimension affective fait partie intégrante du phénomène de transmission. Par exemple, un grand-parent qui a désigné ses petits-enfants en tant que bénéficiaires peut tout à fait les prévenir. Cela permet de se tranquilliser et de leur témoigner son attachement, tout en les rassurant par la même occasion.
Il convient néanmoins de tenir compte de la bonne entente au sein de la sphère familiale. Il est possible qu’en informant vos bénéficiaires, des inquiétudes ou des interrogations émergent, chez eux ou chez d’autres membres de votre famille. Gardez bien en tête que vous êtes seul juge de l’intérêt ou non de dévoiler cette information majeure de votre contrat.
La dimension pratique
Informer vos bénéficiaires présente de réels avantages : ils pourront prendre contact directement avec votre assureur, donnant ainsi lieu à un véritable gain de temps. Ainsi informés, vos bénéficiaires auront la possibilité d’ouvrir d’ores et déjà un contrat d’épargne assurance-vie à leur nom chez votre assureur. Le transfert de votre capital s’effectue alors simplement et à des conditions avantageuses.
Pour aller plus loin : consultez Bénéficiaire d’une assurance-vie : faire les bons choix
Le cas particulier de l’acceptation du bénéficiaire
Ne faites pas la confusion entre information du bénéficiaire et acceptation du bénéficiaire ! En acceptant le bénéfice de votre contrat, celui-ci le “gèle” : vous ne pouvez alors plus, ni modifier la clause, ni procéder à des retraits sans son accord.
Depuis 2007, la réglementation rend cependant obligatoire la formalisation de cette acceptation par voie d’avenant, alors qu’avant cette date, il suffisait au bénéficiaire de notifier à l’assureur son acceptation. Le souscripteur reste donc libre, depuis cette date, de refuser l’acceptation du bénéficiaire.
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