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Projet retraite

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Futur retraité : des pistes pour améliorer votre retraite

Report de l’âge de départ en retraite à 64 ans, allongement de la durée de cotisation, suppression de régimes spéciaux… : la réforme des retraites de 2023 est au cœur des discussions, qui soulignent avec force la fatalité d’une baisse des revenus à cette étape de la vie. Alors comment éviter cette situation ? En complément de l’épargne qui demeure le meilleur moyen de préparer financièrement votre retraite, il existe différents dispositifs permettant d’améliorer vos revenus, mis en lumière notamment par cette fameuse réforme. Faisons le point.

Publié le 20 novembre 2023

 

Vous avez fait de longues études ? Votre relevé de carrière révèle des années d’activité avec moins de 4 trimestres validés ?
Certes, vous pouvez partir en retraite dès 64 ans, mais s’il vous manque des trimestres, votre pension de retraite sera minorée à vie. C’est ce que l’on appelle la “décote”. Elle s’applique dès lors que le “taux plein” n’est pas atteint et représente 1,25 % de retraite en moins par trimestre manquant.

 

1/ Le rachat de trimestres

Vous pouvez racheter des trimestres pour réduire cette décote, voire la supprimer et ainsi partir sereinement à 64 ans avec une retraite plus élevée. Pour ce faire, vous devez être encore actif et avoir entre 20 ans et 67 ans. Il est possible de racheter 12 trimestres maximum. Deux options s’offrent à vous : rachat avec impact sur le taux seul ou rachat avec impact sur le taux + la durée d’assurance. Le rachat au titre du taux seul permet seulement d’atténuer la décote : on réduit ainsi le coefficient de minoration qui s’applique à chaque trimestre manquant.
Le rachat au titre du taux ET de la durée d’assurance permet d’atténuer la décote mais également d’augmenter le nombre de trimestres pris en compte dans le calcul. Votre niveau de pension se trouve amélioré, en contrepartie d’un coût de rachat plus élevé.

Combien coûte un rachat ?

Le coût d’un trimestre dépend de votre âge lors de la demande, de votre niveau de revenus d’activité et de l’option choisie. Par exemple, une personne âgée de 50 ans avec un salaire de 80 000 € par an devra débourser environ 3 570 € en 2023 pour un trimestre avec l’option taux seul, ou 5 280 € avec l’option taux + durée d’assurance.

Les démarches :

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* disponible sur votre espace personnel du site inter-régimes lassuranceretraite.fr.

Bonne nouvelle, non seulement le rachat augmente votre pension de retraite, mais en plus les sommes déboursées sont déductibles de votre impôt sur le revenu (sans plafond) !

Quel est l’effet d’un rachat de trimestres ?

Un salarié né en 1973 et touchant environ 54 000 euros de revenus nets annuels souhaiterait prendre sa retraite à 64 ans, mais il lui manquera 8 trimestres (il en aura 164, tous validés en tant que salarié, sur les 172 requis). Sans rachat, sa retraite de base s’élèverait à environ 3 000 € net par mois.

Comparatif option taux seul et option taux + durée d’assurance

option : taux seul

option : taux + durée d’assurance

Coût du rachat

28 500 €

42 250 €

Gain fiscal (TMI : 30 %)

8 550 €

12 675 €

Coût réel (coût - gain fiscal)

19 950 €

29 575 €

Retraite nette supplémentaire par mois

300 €

380 €

Coût du rachat
Gain fiscal (TMI : 30 %)
Coût réel (coût - gain fiscal)
Retraite nette supplémentaire par mois

2/ Le cumul emploi-retraite

Le cumul emploi-retraite permet aux personnes qui le souhaitent de reprendre ou de continuer leur activité professionnelle tout en percevant leur pension de retraite : il s’agit donc de cumuler un salaire et une retraite.

Pour bénéficier de ce dispositif, il faut :

  • avoir l’âge minimum pour partir à la retraite, entre 62 et 64 ans selon votre année de naissance ;
    Pour en savoir plus
  • et liquider vos pensions auprès de l’ensemble des régimes de retraite (de base et complémentaire) auxquels vous avez cotisé au cours de votre carrière.
    À noter : la demande doit être faite au moins 6 mois avant la date de retraite souhaitée.

Vous pouvez reprendre une autre activité que celle exercée au départ en retraite, ou la même. Mais dans ce dernier cas, vous ne cumulerez votre retraite et votre salaire sans limites qu’à la condition d’avoir le taux plein pour votre retraite.
Dans le cas contraire, le cumul sera limité.

Exemple :
Un salarié perçoit 2 500 € par mois. Âgé de 64 ans, il pourrait bénéficier d’une pension de retraite de 1 500 € par mois et souhaite profiter du cumul emploi-retraite.
S’il remplit les conditions du cumul intégral, il pourra additionner sans limite son salaire et sa pension, et percevoir ainsi 4 000 € par mois.
S’il ne remplit pas les conditions, le cumul sera plafonné dans cet exemple à 2 734 €** par mois. Sa pension sera réduite à 234 € par mois en 2023.

** Pour pouvoir cumuler les revenus d’activité et la pension de retraite, la somme globale des revenus (salaire brut + retraites et complémentaires brutes) ne doit pas dépasser un de ces plafonds ( en cas de cumul plafonné) :

  • 160 % du Smic (2 734,85 € par mois en 2023) ;
  • la moyenne mensuelle des salaires perçus les trois derniers mois civils d’activité.

schéma pour le cumul emploi-retraite

Réforme des retraites 2023

À partir du 1er septembre 2023, le cumul emploi-retraite non plafonné (c’est-à-dire intégral) permet d’obtenir de nouveaux droits à retraite ! Vous gagnez sur les deux tableaux : hausse immédiate de vos revenus + pension de retraite supplémentaire à terme.
Le cumul limité n’est pas modifié, il n’ouvre pas de nouveaux droits à retraite, malgré le versement de cotisations.

3/ La retraite progressive

La retraite progressive permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de votre pension de retraite, avant l’âge légal de départ à la retraite. Idéal si vous souhaitez lever le pied, tout en limitant la perte de revenus. Plus facile d’accès que le cumul emploi-retraite, elle permet également de continuer à cotiser pour sa retraite et donc d’augmenter ses futurs revenus.

Pour en bénéficier, il est nécessaire :

  • d’avoir entre 60 et 62 ans (selon votre année de naissance) ;
  • et d’avoir validé au moins 150 trimestres.

Une fois la retraite progressive mise en place, vous continuerez votre activité professionnelle à temps partiel : entre 40 % et 80 % de la durée de travail à temps complet. Vos revenus seront alors complétés par une partie de votre pension de retraite, correspondant à la fraction non travaillée.

Exemple :
Un salarié perçoit 3 000 € par mois et souhaite travailler à 75 % de son temps plein en retraite progressive. Sa pension de retraite théorique est de 1 500 € par mois (il n’a pas encore validé tous ses trimestres). Il percevra 75 % de son salaire (soit 2 250 €), et 25 % de sa retraite (soit 375 €). Au total, ses revenus mensuels s’élèveront à 2 625 €.
La retraite progressive permet donc d’amortir en bonne partie la baisse de revenus provoquée par sa réduction du temps de travail. De plus, il continue à cotiser sur son salaire, et donc à valider ses derniers trimestres manquants. Sa retraite sera définitivement liquidée lorsqu’il mettra fin à la retraite progressive. Elle sera alors calculée en tenant compte de la période d’activité en retraite progressive.

Les démarches :

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* disponible sur votre espace personnel du site inter-régimes lassuranceretraite.fr.

Comparatif cumul emploi-retraite et retraite progressive

Cumul emploi-retraite

Retraite progressive

Âge minimal

Entre 62 et 64 ans

Entre 60 et 62 ans

Nombre de trimestres requis

Entre 166 et 172

150

Conditions

Liquider l’intégralité de ses retraites

Salariés : accord de l’employeur
Réduire son temps de travail entre 40 % et 80 % du temps complet

Plafond de ressources

Oui si cumul plafonné

Aucun

Acquisition de nouveaux droits à retraite

Oui si cumul intégral

Oui

Âge minimal
Nombre de trimestres requis
Conditions
Plafond de ressources
Acquisition de nouveaux droits à retraite

Avant de vous tourner vers l’une de ces solutions, vous devez bien connaître votre situation au regard de la retraite. Consultez votre relevé individuel de situation (disponible sur votre espace personnel lassuranceretraite.fr) et signalez les éventuels oublis ou erreurs (en ligne ou lors d’un rendez-vous avec votre caisse).

 

4/ L’épargne-retraite

Selon votre situation, ces différents dispositifs peuvent vous aider à maintenir votre niveau de vie une fois en retraite. Néanmoins, la meilleure façon de vous garantir une retraite confortable est de l’anticiper en épargnant dès aujourd’hui. Encouragé par l’État, le PER constitue, entre autres, un excellent outil pour financer sa retraite.

Très souple d’utilisation, il permet d’épargner tout au long de votre vie active en adaptant librement les versements à votre capacité d’épargne. De plus, les versements que vous réalisez sont déductibles de votre impôt sur le revenu*** ! Au départ en retraite, vous bénéficiez, au choix, d’un capital et/ou d’une rente, complétant ainsi votre pension de retraite. En cas de décès avant la retraite, les sommes sont transmises au(x) bénéficiaire(s) de votre choix dans le cadre fiscal avantageux de l’assurance-vie.

***Selon la réglementation en vigueur et dans la limite d’un plafond indiqué sur votre avis d’imposition.

 

Pour aller plus loin :
Âge par âge, étape par étape, nous vous accompagnons dans la préparation de votre retraite.
Votre retraite comme si vous y étiez : tentez l’expérience !