Questions pratiques
Une épargne en bonne santé est une épargne bien alimentée !
Avec la hausse des taux, le rendement du fonds euros de votre contrat d’assurance-vie ainsi que celui des livrets réglementés comme le Livret A sont davantage attractifs. Mais c’est sans compter sur l’inflation élevée qui grignote cette épargne garantie. Alors que faire ? Pour faire grandir vos économies, diversifier en fonction de la temporalité de vos projets demeure la meilleure attitude, à condition d’alimenter régulièrement votre contrat !
Publié le 17 juillet 2023
C’est du bon sens, pour qu’une jeune pousse (ou une belle plante) grandisse, il faut lui laisser un peu de temps, mais surtout, il faut l’arroser régulièrement. Eh bien, avec votre contrat d’assurance-vie, c’est la même chose ! Seulement nous direz-vous, il y a verser et verser. Alors comment bien le faire ? En période de taux bas, diversifier - c’est-à-dire associer à la sécurité de votre support euros la possibilité d’un rendement plus attractif grâce aux unités de compte, en contrepartie d’une certaine prise de risque - était une nécessité, car le support euros à lui seul ne produisait pas une rémunération suffisante.
Désormais, avec la hausse des taux, vous vous interrogez sans doute sur la meilleure attitude à adopter, dans la mesure où le support euros de votre contrat, tout comme le Livret A, rapportent davantage. Il y a un facteur à garder en tête, et ce facteur s’appelle l’inflation (un taux d’inflation à 5 % signifie qu’un produit d’un prix de 10 000 € en début d’année voit celui-ci grimper à 10 500 € en fin d’année). Restant à un niveau élevé, elle grignote la valeur de votre épargne si celle-ci ne vous rapporte pas suffisamment. Et si l’inflation diminue, le taux du livret A également puisque son taux d’intérêt est calculé en fonction de l’inflation. Ce qui n’est pas la cas de l'assurance-vie.
Pour tout savoir de la complémentarité entre ces deux produits d’épargne.
Diversification et versements : le duo gagnant
Comme l’indique le graphique ci-dessous, un placement diversifié en actions (sur lesquels s’appuient notamment les unités de compte) prouve sa rentabilité sur un horizon de 10 à 20 ans… à condition de verser régulièrement !
Versements, âge et transmission : et du côté de la fiscalité ?
Vous le savez, l’assurance-vie est un excellent outil pour transmettre votre capital à vos bénéficiaires. Pour qu’ils bénéficient d’une fiscalité optimale, l’âge auquel vous effectuez vos versements est un point important à prendre en compte.
Ainsi, pour les versements effectués avant 70 ans*, chacun de vos bénéficiaires peut recevoir jusqu’à 152 500 € de capitaux sans payer de fiscalité.
Pour ceux réalisés après vos 70 ans*, les fonds transmis à l’ensemble de vos bénéficiaires sont exonérés de taxation jusqu’à 30 500 €. Au-delà, les droits de succession s’appliquent.
Sachez cependant que vos bénéficiaires sont imposés uniquement sur les versements, et non sur les plus-values réalisées.
Bref, verser tôt, c’est mieux, mais verser même après 70 ans, c’est bien aussi ! Et c’est encore mieux si vous avez diversifié votre épargne et qu’elle vous a rapporté des plus-values !
*En fonction également de la date d’ouverture de votre contrat.
Sur les supports en unités de compte, il existe un risque de perte en capital supporté par l’épargnant. La valeur des unités de compte n’est pas garantie. Elle est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.